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MAFista Spotlight : Samhita Collur

Samhita Collur a occupé de nombreux rôles au cours de ses presque trois années passées au CRG. Officiellement, elle a été directrice de la réussite des partenaires et directrice des communications, mais elle a aussi été conteuse, développeuse de contenu d'application mobile, défenseur de la communauté, stratège pour de nouveaux programmes, coprésidente d'un conseil consultatif et amie de nombreux MAFistas. Aujourd'hui, elle s'apprête à entrer en faculté de droit pour apprendre à défendre les intérêts des membres de la communauté par de nouveaux moyens. Nous lui avons demandé de nous faire part de sa sagesse avant son dernier jour au CRG.

Comment qualifieriez-vous votre expérience au CRG ?

Tout d'abord, mon expérience à la CRG a vraiment façonné la façon dont je pense maintenant à travailler avec une communauté. J'ai été initialement attirée par le MAF pour les valeurs de l'organisation : rencontrer, construire et respecter. Tout au long de mon expérience au sein de l'équipe des programmes, j'ai vu ces valeurs mises en pratique. Je l'ai vu dans les personnes que MAF embauche. Je pense que nous embauchons des personnes qui sont de véritables leaders communautaires. Vous voyez combien il est important de voir ces leaders communautaires au premier plan du travail. Ce qui a rendu mon expérience si spéciale, c'est de voir les relations que le personnel établit avec la communauté et la façon dont ces valeurs sont mises en œuvre. Je veux emmener ces valeurs avec moi à la faculté de droit, où je serai dans un cadre plus académique, et où la communauté pourra parfois me sembler distante.

Vous avez mentionné de voir les valeurs du MAF en action. Avez-vous un exemple de cela ?

L'une des choses intégrées dans nos valeurs est la confiance. Nous devons gagner la confiance de notre communauté. Un exemple qui me vient à l'esprit est ces trois articles de blog que j'ai écrits sur les clients de la CRG : Connie, Boni et Rosa. Ces trois personnes ont en fait hésité à raconter leur histoire. Mais elles avaient confiance en la MAF. Boni avait confiance en Diana, une coach financière. Connie avait confiance en Doris, une gestionnaire de la réussite des clients. Quant à Rosa, la confiance qu'elle avait envers le MAF s'est construite grâce au programme de subvention DACA. Ce ne sont là que quelques exemples de la façon dont le CRG s'engage et interagit avec la communauté. Il ne faut jamais présumer que quelqu'un est prêt à raconter son histoire. Les histoires des gens sont compliquées - elles sont pleines de hauts et de bas. Les gens veulent raconter une histoire précise qui montre la résilience et les leçons apprises. Et non pas une histoire enrobée. J'ai découvert qu'il existe un moyen d'écrire l'histoire de quelqu'un d'autre, et de le faire à ses conditions.

De quoi êtes-vous fier ?

Même jouer un petit rôle dans la campagne DACA est quelque chose dont je suis très fier. Cela m'a vraiment fait réfléchir à ce que je voulais faire ensuite. Cela m'a inspiré à poursuivre des études de droit comme prochaine étape. Voir cette petite équipe changer de vitesse et travailler si bien ensemble pour mettre en œuvre cette initiative à grande échelle. Pendant cette période, j'ai observé ce que cela signifie pour le CRG d'être à l'intersection des services financiers et de l'immigration. Nous finissons par être un point d'entrée ou une passerelle vers d'autres problèmes. En observant cela et en voyant comment le MAF a continué à répondre aux injonctions qui ont été émises après l'annulation initiale, j'ai pu réfléchir à la manière dont les différentes approches s'emboîtent. C'était un grand apprentissage. La MAF m'a permis de voir comment différentes organisations peuvent travailler ensemble pour faire quelque chose de vraiment bien. Il ne peut pas s'agir d'une seule organisation. J'en ai eu la preuve avec notre modèle de partenariat, la campagne DACA et le partenariat avec des organisations de services juridiques pour les renvois.

Je suis également fier de faire partie de l'équipe des programmes. J'ai vraiment apprécié les relations que j'ai établies avec les organisations partenaires. C'est vraiment spécial de voir comment ils adaptent le programme à leur communauté unique. Des partenaires comme Harlem Congregations for Community Improvement (HCCI) qui incarnent vraiment ce que signifie être une organisation communautaire. Et chaque organisation avec laquelle nous sommes partenaires est tellement enracinée dans la communauté.

Quelle est la prochaine étape pour vous ?

Cet automne, je vais faire des études de droit. J'ai réalisé que ce que j'aime vraiment ici, c'est communiquer et écrire. Cette idée de communiquer avec différents publics, de prendre des informations et de trouver des moyens de raconter une histoire convaincante. J'espère développer ces compétences. Je veux utiliser ces connaissances juridiques comme un outil supplémentaire pour continuer à raconter des histoires qui soutiennent et renforcent un large éventail de communautés. La loi, en fin de compte, est un outil très puissant qui peut être utilisé à bon ou à mauvais escient selon la personne qui raconte l'histoire. Je veux associer l'amour de la communication à cet ensemble de connaissances pour continuer à faire ce travail dans une arène légèrement différente.

Qu'est-ce qui va vous manquer ?

Je veux donner un coup de chapeau au personnel de la CRG. L'équipe des programmes est la meilleure équipe avec laquelle j'ai jamais travaillé. Il suffit de voir la diversité de nos points de vue et de voir comment cela se traduit dans les conversations que nous avons en équipe. Lorsque nous faisons du brainstorming, le fait de voir différents points de vue ajoute un élément vraiment unique. C'est quelque chose que j'espère pouvoir continuer à obtenir à la faculté de droit. Le dévouement du personnel va me manquer. La façon dont chacun comprend le travail et la façon de travailler respectueusement avec la communauté.

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